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BOURSEVILLE, chronologie de son histoire

( Origine Wikipédia et Le Courrier Picard )
  • Pierre Nicolas Grenier(1) rappelle la vente de la prévôté de Bourseville à l’abbaye de Saint-Valery au mois de juin 1373.
  • Avant 1377, existance du chateau de Martaigneville (en haut du village) et d’une Motte Féodale (vers le bas du village). Le chateau n’existe plus mais la motte féodale existe toujours. Elle est située dans un terrain privé.
  •  La seigneurie de Bourseville consistait en deux maisons; l’une chef-lieu de la seigneurie, entourée de 10 journaux d’enclos ; la seconde, chef-lieu du fief de Vauchelles, consistant en 8 journaux d’enclos ; 262 journaux de terre labourable, 50 à 60 livres de champart, 150 livres de censives et un moulin. Le revenu de la seigneurie de Bourseville était de 3751 livres au XVIIIe siècle.
  • En 1537, Lionel du Hamel, écuyer, est seigneur de Bourseville.
  • Antoine du Hamel lui succède et ne laisse aucun enfant légitime. La seigneurie revient alors à son frère Jacques.
  • En 1559, Jacques du Hamel, seigneur de Bourseville, est l’un des cent gentilshommes de la maison du Roi.
  • François de Louvencourt (1569-1668), poète, fut seigneur de Vauchelles et de Bourseville.
  • En 1578, Jean du Hamel, seigneur de Bourseville, est écuyer d’écurie du cardinal de Guise.
  • De 1595 à 1638, François de Louvencourt, trésorier de France d’Amiens, est seigneur de Bourseville et allié à Marie de Maupin.
  • De 1680 à 1711, la seigneurie de Bourseville appartient à Louis, marquis d’Estrades
    Image illustrative de l'article Godefroi d'Estrades

    Marquis d’Estrade

    , mestre de cavalerie, gouverneur de Graveline et de Dunkerque. La paroisse compte alors 650 habitants.

  • De 1711 à 1717, la seigneurie de Bourseville appartient à Louis-Godefroid, comte d’Estrades, lieutenant-général des armées du roi.
  • De 1717 à 1778, elle est à Louis-Godefroid, marquis d’Estrades, mestre de camp de cavalerie.
  • En 1778 et 1779, Louis Pauchet est seigneur de Bourseville par acquisition à la famille d’Estrades[1].
  • Une branche de la maison de Villepoix vécut à Bourseville peu avant la Révolution.
  • Claude Ledoux, dit Ledoux de Bourseville, fut le dernier seigneur du lieu.
    blason-ledoux

    Dessin de Jacques DULPHY

    Fermier de Châteauneuf-en-Marquenterre, il acquiert la seigneurie de Bourseville en 1779 et agrandit le château. Le 5 avril 1780, Claude Ledoux nomma Pierre-Charles Fruitier, notaire d’Ault, bailli de la seigneurie. Trésorier de France, Claude Ledoux siégea parmi le Tiers-Etat à la Révolution tandis qu’il revendiquait un siège parmi la noblesse. Mort en 1793, Claude Ledoux repose au cimetière de Bourseville, à l’extérieur du croisillon nord de l’église. Sa fille, Marie Anne Françoise Ledoux, épousa Claude François Gabriel Joseph Bisson de La Roque, écuyer et maire de Bourseville en 1804.

  • Curé de Bourseville depuis 1742, Casimir-Hippolyte Pieffort émigra en 1793.
  • Paul-Joseph Delattre (né à Bourseville, 18 janvier 1795 – décédé à Saint-Riquier, 11 juillet 1862). Manufacturier à Ramburelles. Conseiller d’arrondissement d’Abbeville, canton de Gamaches (19 décembre 1842-1848). Conseiller général de Gamaches (1848-1852) et Député (1848-1849). 

    Armoiries des BISSON de la ROQUE

    Armoiries des BISSON de la ROQUE

  • Claude François Joseph Bisson de la Roque né à Gaillon (1755-1835) époux de Marie Anne Françoise Gabrielle Ledoux, née à Colline (1763-1823)
  • Charles-François Bisson de La Roque, élève de l’école polytechnique,capitaine d’artillerie de marine, adjudant du parc d’artillerie de Rochefort,né à Bourseville, le 1°’ juillet 1798, décédé à St-Denis (ile-Bourbon) le 25 mai 1831.
  • Pierre Alexandre Louis Bisson de la Roque né à Bourseville le 7 février 1800 , décédé  à Belloy le 16 Avril 1885, époux de SophieEspivent de la Villeboisnet (décédée en 1837).

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    Blason des Espivent de la Villeboisnet

  • Louis Bisson de La Roque, né en 1836. Propriétaire à Bourseville, sa fortune fut évaluée à 15.000 francs de revenus en 1864. Conseiller d’arrondissement d’Abbeville, canton d’Ault (1861-1870). Légitimiste (en 1864).
  • Jules-Gabriel Bisson de La Roque, conseiller à la Cour impériale d’Amiens, conseiller général de la Somme, né à Bourseville, le 23 juin 1803, décédé à Amiens, le 5 mai 1856 et inhumé dans le caveau de famille à Bourseville. Il présida la Société des Antiquaires de Picardie en 1850 après en avoir été le secrétaire annuel en 1842.

    Image illustrative de l'article Fernand Bisson de La Roque

    Fernand BISSON de la ROQUE

  • Fernand Bisson de La Roque, né le 30 juin 1885 à Bourseville, mort en 1958 à Neuilly sur Seine, égyptologue et archéologue français. Après des études à l’école des langues orientales, à l’école du Louvre et à l’école des hautes études de la Sorbonne, il est nommé pensionnaire en 1912 de l’institut français d’archéologie orientale. De 1922 à 1924, il dirige un chantier de fouilles à Abou Rawash d’où il exhume le sarcophage et la tête du roi Djédefrê. Puis jusqu’en 1932, il se consacre au dégagement du sanctuaire de Montou à Médamoud. De 1932 à 1950, il participe aux fouilles de Tôd, dégageant notamment le temple, son bassin sacré et son dromos.
Les lignes qui suivent sont la copie d’un article de Jacques DULPHY sur le Courrier PICARD.

Morts pour la patrie :

On retrouve dans un registre d’Etat Civil, l’acte de décès suivant en 1799 : « DOUAY, chasseur à la 9ème Brigade, 9ème Bataillon, 7ème Compagnie, mort à Bourseville le 1er floréal au 7, d’une fièvre putride ».

Les Chasseurs de l’époque de Napoléon Bonaparte, 1er Consul en novembre 1799, puis empereur de 1804 à 1814, étaient mal payés, mal nourris et sujet aux maldies contagieuses et ce soldat a dû être renvoyé dans ses foyers.

Guerre 1914-18 :

La population n’évacue pas pendant la guerre. Des soldats canadiens ont stationné dans la commune pendant un certain temps. Une plaque qui se trouve dans la mairie nous rappelle les noms des Boursevillois morts pour la France.

  • AUGUSTIN Hemille ; BARBE Félix ; BARBE Jules ; BATTEUX Léon ; BOUCHER Gilbert ; CARON Fulgence ; CAILLET Charles ; CAUDRON Falbert ; CHRETIEN Henri ; CORMONT Charles ; DAMERVAL Louis ; DEBEAURAIN Léandre ; DEHEDIN David ; DEHESDIN Camille ; DONNEGER Onuphe ; DOUAY Léandre ; DOUAY Gaston ; DUCOROY Roch ; FARSURE Jules ; FIDON Robert ; FLET Marcel ; FORESTIER Raymond ; FOURDRAIN Gaston ; FRETE Albert ; FRETE Josephe ; GAILLARD Vitalis ; GAVELLE Paul ; GOSSET Marc ; HIPOLYTE Ferdinand ; LEDUCQ Georges ; MAUPIN Elie ; NOYON Aimé ; PLOUARD Georges ; QUENNEHEN Charles ; SABRAS Joseph ; SACQUEPEE Georges ; TARLIER Fernand ; TELLIER Gustave ; TESTU Louis ; VALERY Pierre.

Un soldat canadien, décédé accidentellement à Bourseville,Tombe-GB-1917 fut enterré dans le cimetière de cette paroisse, dans une tombe militaire où l’on peut lire l’inscription suivante surmontée de la feuille d’érable : « 14961 : Private W.-P.,William, royal canadian dragons, 20 fébruary 1917.

Guerre 1939-45  :

Bourseville a été occupé par les Allemands et a été libéré le 1er septembre 1944 par les Canadiens.

  • Abel Boinet, décédé en juillet 1940, alors qu’il était marin sur un navire de guerre, son bâtiment fut coulé au mouillage de Mers-el-Kébir par la flotte anglaise.
  • Gaston Leroy, résistant dénoncé à la gestapo, arrêté, torturé et mort dans le train de la mort à destination de Dachau le 2 juillet 1944.

 

(1) Pierre Nicolas GRENIER Moine médecin, il est nommé historiographe de Picardie en 1763.

 

La croix de pierre de Bourseville

Par Christian DUFOUR et Hervé LEFLON

(avec l’autorisation du Courrier Picard).

Ici, l’histoire de Bourseville et Martaigneville

Par et avec l’autorisation de Jacques DULPHY (et du Courrier Picard).